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Le djihad et la mort [ Livre] / Olivier Roy

Auteur principal: Roy, Olivier, 1949-...., Auteur IdrefLangue : français.Publication : Paris : Seuil, Cop 2016, DL 2016, 61-Lonrai : Impression Normandie rotoDescription : 1 volume de 166 pages : couverture en couleur ; 19 cm.ISBN : 978-2-02-132704-5.Dewey : 303.625, 22Classification : Résumé : De Khaled Kelkal en 1995 à l'attentat de Nice en 2016. pratiquement tous les terroristes se font exploser eux-mêmes ou tuer par la police, sans vraiment chercher à fuir et sans que leur mort soit nécessaire à la réalisation de leur action. Mohammed Merah reprendra la phrase attribuée à Oussama ben Laden et systématiquement reprise avec des variantes : « Nous aimons la mort, vous aimez la vie. » La mort du terroriste n'est pas une possibilité ou une conséquence malheureuse de son action, elle est au coeur de son projet. L'on retrouve cette même fascination pour la mort chez le djihadiste qui rejoint Daech : l'attentat- suicide est la finalité par excellence de son engagement. Et si c'était cela, le vrai danger ? Non pas les dégâts infligés, mais l'effet de terreur. Car la force de Daech est de jouer sur nos peurs. Et cette peur, c'est la peur de l'islam. Le seul impact stratégique des attentats est leur effet psychologique : ils ne touchent pas la capacité militaire des Occidentaux : ils ne touchent l'économie qu à la marge ; ils ne mettent en danger les institutions que dans la mesure où nous les remettons nous-mêmes en cause, avec le sempiternel débat sur le conflit entre sécurité et État de droit. La peur, c'est celle de l'implosion de nos propres sociétés..Sujet - Nom commun: 873 | 287 | 650
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 Livre Livre Bibliothèque Universitaire Mohamed Sekkat
Rez de chaussee
303.625 ROY (Parcourir l'étagère) Disponible New 2018
 Livre Livre Bibliothèque Universitaire Mohamed Sekkat
Rez de chaussee
303.625 ROY (Parcourir l'étagère) En attente de livraison New 2017

De Khaled Kelkal en 1995 à l'attentat de Nice en 2016. pratiquement tous les terroristes se font exploser eux-mêmes ou tuer par la police, sans vraiment chercher à fuir et sans que leur mort soit nécessaire à la réalisation de leur action. Mohammed Merah reprendra la phrase attribuée à Oussama ben Laden et systématiquement reprise avec des variantes : « Nous aimons la mort, vous aimez la vie. » La mort du terroriste n'est pas une possibilité ou une conséquence malheureuse de son action, elle est au coeur de son projet. L'on retrouve cette même fascination pour la mort chez le djihadiste qui rejoint Daech : l'attentat- suicide est la finalité par excellence de son engagement. Et si c'était cela, le vrai danger ? Non pas les dégâts infligés, mais l'effet de terreur. Car la force de Daech est de jouer sur nos peurs. Et cette peur, c'est la peur de l'islam. Le seul impact stratégique des attentats est leur effet psychologique : ils ne touchent pas la capacité militaire des Occidentaux : ils ne touchent l'économie qu à la marge ; ils ne mettent en danger les institutions que dans la mesure où nous les remettons nous-mêmes en cause, avec le sempiternel débat sur le conflit entre sécurité et État de droit. La peur, c'est celle de l'implosion de nos propres sociétés.

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