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Histoire d'ISTANBUL [ Livre] / Robert Mantran

Auteur principal: Mantran, Robert, 1917-1999, Auteur IdrefLangue : français.Publication : [Paris] : Fayard, 1996, 86-Ligugé : Impr. AubinDescription : 1 volume 382 pages : illustré en noir et blanc, couverture illustrée en couleur ; 24 cmISBN : 2213592462; 9782213592466; 9782702809327.Collection: Histoire des grandes villes du mondeDewey : 949.618, 21Classification : Résumé : Byzance, Constantinople, Istanbul : sous ses trois noms, la seule ville au monde à être bâtie sur deux continents semblait "faite pour dominer et commander à toute la terre". Au IVe siècle, Constantin y installe la capitale de l'Empire romain d'Orient pour y édifier une "nouvelle Rome". Deux siècles plus tard. Justinien y réalise son rêve politique et fait construire Sainte-Sophie dont la perfection illustre aujourd'hui encore la grandeur de la capitale de l'Empire byzantin. Malgré les querelles religieuses qui l'agitent, la ville devient la plus grandiose de la chrétienté et le plus grand marché de l'Occident. Sa richesse provoque l'admiration des croisés, puis bientôt leur convoitise. Ils en font l'éphémère capitale de l'Empire latin d'Orient (1204-1261), mais la pillent de fond en comble. Constantinople ne s'en relèvera jamais. En 1453, le sultan ottoman Mehmed II s'en empare. Palais, mosquées, bains, bazars transforment petit à petit la ville grecque en ville turque. Elle devient le cœur du monde musulman à l'époque de Soliman le Magnifique. La magnificence du Grand Ture, la splendeur de sa capitale et les mystères de Topkapï éveillent la curiosité des visiteurs étrangers qui s'étonnent du "bon gouvernement des Turcs, bien meilleur que le nôtre". Au XVIIIe siècle, sous l'effet des luttes du Palais, le prestige de la Sublime Porte s'effrite. Une nouvelle manière de vivre apparaît alors : cafés, théâtres d'ombres se multiplient tandis que les rives du Bosphore se couvrent de yalis. Peu à peu, la cité passe de l'ottomanisme au cosmopolitisme. Les capitaux étrangers affluent, tout comme les romantiques et les archéologues. L'inauguration de l'Orient-Express, en 1883, accompagne la publication de guides touristiques... En moins d'un siècle, la vieille cité ottomane, déchue de son rôle politique dès les débuts de la République turque, allait devenir une mégapole bruyante et désordonnée, mais ses innombrables monuments nous disent encore sa gloire passée..Sujet - Nom géographique: 1322
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 Livre Livre Bibliothèque Universitaire Mohamed Sekkat
Rez de chaussee
949.618 MAN (Parcourir l'étagère) Disponible New 2017
 Livre Livre Bibliothèque Universitaire Mohamed Sekkat
Rez de chaussee
949.618 MAN (Parcourir l'étagère) Disponible New 2017

Bibliogr. p. 348-354. Index

Byzance, Constantinople, Istanbul : sous ses trois noms, la seule ville au monde à être bâtie sur deux continents semblait "faite pour dominer et commander à toute la terre". Au IVe siècle, Constantin y installe la capitale de l'Empire romain d'Orient pour y édifier une "nouvelle Rome". Deux siècles plus tard. Justinien y réalise son rêve politique et fait construire Sainte-Sophie dont la perfection illustre aujourd'hui encore la grandeur de la capitale de l'Empire byzantin. Malgré les querelles religieuses qui l'agitent, la ville devient la plus grandiose de la chrétienté et le plus grand marché de l'Occident. Sa richesse provoque l'admiration des croisés, puis bientôt leur convoitise. Ils en font l'éphémère capitale de l'Empire latin d'Orient (1204-1261), mais la pillent de fond en comble. Constantinople ne s'en relèvera jamais. En 1453, le sultan ottoman Mehmed II s'en empare. Palais, mosquées, bains, bazars transforment petit à petit la ville grecque en ville turque. Elle devient le cœur du monde musulman à l'époque de Soliman le Magnifique. La magnificence du Grand Ture, la splendeur de sa capitale et les mystères de Topkapï éveillent la curiosité des visiteurs étrangers qui s'étonnent du "bon gouvernement des Turcs, bien meilleur que le nôtre". Au XVIIIe siècle, sous l'effet des luttes du Palais, le prestige de la Sublime Porte s'effrite. Une nouvelle manière de vivre apparaît alors : cafés, théâtres d'ombres se multiplient tandis que les rives du Bosphore se couvrent de yalis. Peu à peu, la cité passe de l'ottomanisme au cosmopolitisme. Les capitaux étrangers affluent, tout comme les romantiques et les archéologues. L'inauguration de l'Orient-Express, en 1883, accompagne la publication de guides touristiques... En moins d'un siècle, la vieille cité ottomane, déchue de son rôle politique dès les débuts de la République turque, allait devenir une mégapole bruyante et désordonnée, mais ses innombrables monuments nous disent encore sa gloire passée.

9782213592466

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