Pourquoi les finances publiques font-elles aujourd'hui l'objet de scepticisme et de méfiance ? quelles son leurs ambiguïtés dans la conduite des politiques publiques? pourquoi la gouvernance des finances publiques est-elle accusée de n'engendrer qu'illusion et désarroi ? Quelles sont les contraintes d'une gestion publique de missions, d'objectifs et de résultats? dans quelle mesure la réforme de l'Etat est-elle possible par le budget et l'évaluation des politiques publiques?
Dans un environnement fragilisé et à haut tension, l'auteur tentera d'engager une réflexion critique sur les pistes à emprunter et sur les moyens et les condition à réunir pour surmonter cette impression de désarroi et d'impasse caractérisant l'ambiguïté des politiques publiques. l'argumentaire proposé insiste sur trois problématiques essentielles:
L'ampleur des paradoxes des finances publiques et la difficulté de définir un "intérêt général" acceptable et praticable dans une société devenue plus fragile, inégalitaire et complexe;
L'énoncé de l'apport de la nouvelle loi organique des finances à la gestion et les difficultés de sa mise en œuvres dans le processus de la gouvernance des programmes de développement;
L'emprise excessive des préoccupations économiques sur la culture de nos sociétés qui réduit étroitement l'espace des humanités et du débat démocratique par rapport aux potentialités et aux ambitions humaines de création, d'imagination et d'innovation
Ces trois défis suffisent à suggérer la nécessité de l'émergence d'un nouveau modèle de développement économique et social. Dans cette perspective, ce travail conduit à structurer la réflexion autour de trois parties intimement liées:
Paradoxes de la gouvernance de l’état et légitimité historique et démocratique des finances publiques;
Système d'action de l'Etat et dispositifs institutionnels et juridiques des finances publiques ;
Pratique et contraintes de la nouvelle gestion publique et de la nouvelle gouvernance