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Albertine disparue [Littérature, Langues et Religions] / Marcel Proust ; Édition présentée, établie et annotée par anne cbevalier

Auteur principal: Proust, Marcel, 1871-1922, AuteurAuteur secondaire: Chevalier, Anne, 1935-...., Editeur scientifique IdrefLangue : français.Mention d'édition: Nouvelle édition revuePublication : [Paris] : Gallimard, DL 2017, Cop 1992, impr 2017Description : 1 volume de XXXV-364 pages : Couverture illustrée en couleurs. ; 18 cm.ISBN : 9782070382330.Collection: Collection Folio, 2139Dewey : 800Résumé : Mademoiselle Albertine est partie !» Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation sans s'être revus était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais conclu que je ne voulais plus la voir, que je ne l'aimais plus. Mais ces mots : «Mademoiselle Albertine est partie» venaient de produire dans mon cœur une souffrance telle que je sentais que je ne pourrais pas y résister plus longtemps. Ainsi ce que j'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie.
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Littérature, Langues et Religions Littérature, Langues et Religions Bibliothèque Universitaire Mohamed Sekkat
3ème étage
843 PRO (Parcourir l'étagère) Disponible New 2018
Littérature, Langues et Religions Littérature, Langues et Religions Bibliothèque Universitaire Mohamed Sekkat
3ème étage
843 PRO (Parcourir l'étagère) Disponible New 2018

Bibliographie pages [306]-307. Notes

Mademoiselle Albertine est partie !» Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation sans s'être revus était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais conclu que je ne voulais plus la voir, que je ne l'aimais plus. Mais ces mots : «Mademoiselle Albertine est partie» venaient de produire dans mon cœur une souffrance telle que je sentais que je ne pourrais pas y résister plus longtemps. Ainsi ce que j'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie

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