Albertine disparue [Littérature, Langues et Religions] / Marcel Proust ; Édition présentée, établie et annotée par anne cbevalier
Langue : français.Mention d'édition: Nouvelle édition revuePublication : [Paris] : Gallimard, DL 2017, Cop 1992, impr 2017Description : 1 volume de XXXV-364 pages : Couverture illustrée en couleurs. ; 18 cm.ISBN : 9782070382330.Collection: Collection Folio, 2139Dewey : 800Résumé : Mademoiselle Albertine est partie !» Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation sans s'être revus était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais conclu que je ne voulais plus la voir, que je ne l'aimais plus. Mais ces mots : «Mademoiselle Albertine est partie» venaient de produire dans mon cœur une souffrance telle que je sentais que je ne pourrais pas y résister plus longtemps. Ainsi ce que j'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie.Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Notes | Date de retour prévue |
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Littérature, Langues et Religions | Bibliothèque Universitaire Mohamed Sekkat 3ème étage | 843 PRO (Parcourir l'étagère) | Disponible | New 2018 | |
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Bibliographie pages [306]-307. Notes
Mademoiselle Albertine est partie !» Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation sans s'être revus était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais conclu que je ne voulais plus la voir, que je ne l'aimais plus. Mais ces mots : «Mademoiselle Albertine est partie» venaient de produire dans mon cœur une souffrance telle que je sentais que je ne pourrais pas y résister plus longtemps. Ainsi ce que j'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie
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