Vu les incessants soubresauts que connaît notre dispositif d'enseignement supérieur depuis l'indépendance du Maroc et à plus raison depuis la réforme de 1999 instituée par la COSEF, nous étions de plus en plus tentée par une démarche inductive nous permettant de connaître quelles sont les représentations sociales des bacheliers de l'enseignement supérieur ne peut se faire sans l'implication des entrants (nous entendons par là les élèves titulaires du baccalauréat), dans ce processus d'abord d'évaluation et puis de changement consentis. Aussi, en 2008, à la veille du plan d'urgence 2009-2012, nous avons démarré une enquête semi-qualitative par questionnaire auprès d'un échantillon aléatoire de bacheliers marocains. Cette dernière qui d'est étalée jusqu'en 2015 nous a permis de valider trois questions de travail :
-Quels est le système de croyance des bacheliers sur le dispositif d'enseignement supérieur?
-Quelles sont les représentations sociales des bacheliers de l’enseignement supérieur, en tant que sujet individuel ou psychologique mais aussi en tant qu'objet social ou sociologique?
-Dans une perspective heuristique, quel est le contingent historique, socio-éducatif et psychosocial, etc., à l’œuvre dans la construction par les bacheliers de représentations sociales sur leur dispositif d'enseignement supérieur?