un monde à portée de main [Littérature, Langues et Religions] : roman / Maylis de Kerangal
Langue : français.Publication : Paris : verticales, DL 2018., Cop 2018., Impr 2018.Description : 1 volume de 284 pages : couverture illustrée en couleurs ; 21 cm.ISBN : 9782072790522.Classification : Résumé : Paula s’avance lentement vers les plaques de marbre, pose sa paume à plat sur la paroi, mais au lieu du froid glacial de la pierre, c’est le grain de la peinture qu’elle éprouve. Elle s’approche tout près, regarde : c’est bien une image. Étonnée, elle se tourne vers les boiseries et recommence, recule puis avance, touche, comme si elle jouait à faire disparaître puis à faire revenir l’illusion initiale, progresse le long du mur, de plus en plus troublée tandis qu’elle passe les colonnes de pierre, les arches sculptées, les chapiteaux et les moulures, les stucs, atteint la fenêtre, prête à se pencher au-dehors, certaine qu’un autre monde se tient là, juste derrière, à portée de main, et partout son tâtonnement lui renvoie de la peinture. Une fois parvenue devant la mésange arrêtée sur sa branche, elle s’immobilise, allonge le bras dans l’aube rose, glisse ses doigts entre les plumes de l’oiseau, et tend l’oreille dans le feuillage.Sujet - Nom commun: Littérature françaiseType de document | Site actuel | Cote | Statut | Notes | Date de retour prévue |
---|---|---|---|---|---|
Littérature, Langues et Religions | Bibliothèque Universitaire Mohamed Sekkat 3ème étage | 843 KER (Parcourir l'étagère) | Disponible | NEW 2018 |
Survol Bibliothèque Universitaire Mohamed Sekkat Étagères , Localisation : 3ème étage Fermer le survol d'étagère
843 KER Agatha Christie, le chapitre disparu | 843 KER Réparer les vivants | 843 KER Le dernier amour d'Attila Kiss | 843 KER un monde à portée de main | 843 KES Belle de jour | 843 KES La steppe rouge | 843 KES Le Lion |
Paula s’avance lentement vers les plaques de marbre, pose sa paume à plat sur la paroi, mais au lieu du froid glacial de la pierre, c’est le grain de la peinture qu’elle éprouve. Elle s’approche tout près, regarde : c’est bien une image. Étonnée, elle se tourne vers les boiseries et recommence, recule puis avance, touche, comme si elle jouait à faire disparaître puis à faire revenir l’illusion initiale, progresse le long du mur, de plus en plus troublée tandis qu’elle passe les colonnes de pierre, les arches sculptées, les chapiteaux et les moulures, les stucs, atteint la fenêtre, prête à se pencher au-dehors, certaine qu’un autre monde se tient là, juste derrière, à portée de main, et partout son tâtonnement lui renvoie de la peinture. Une fois parvenue devant la mésange arrêtée sur sa branche, elle s’immobilise, allonge le bras dans l’aube rose, glisse ses doigts entre les plumes de l’oiseau, et tend l’oreille dans le feuillage
Il n'y a pas de commentaire pour ce document.