Un village pour aliénés tranquilles [ Livre] / Juliette Rigondet
Langue : français.Publication : [Paris] : Fayard, DL 2019., Cop 2019., Impr 2019.Description : 1 volume de 311 pages : Illustré en noir et blanc, couverture illustrée en noir et en couleurs ; 22 cm.ISBN : 9782213702100.Dewey : 362.196 800944, 23Classification : Résumé : À la fin du xixe siècle, face à la faillite de l'asile où l'on retient, plus qu'on soigne, les « aliénés » dans des établissements surpeuplés, des psychiatres réfléchissent à une solution alternative. Pourquoi ne pas faire sortir de ces hôpitaux les « incurables tranquilles » en les installant, contre rétribution, dans des familles, à la campagne ?Le conseil général de la Seine décide, en 1891, de tenter l'expérience. Un an plus tard, la petite ville de Dun-sur-Auron, dans le Cher, est choisie pour accueillir, « à titre d'essai », la première « colonie familiale pour aliénés » en France. L'essai est si concluant que le nombre de familles prêtes à héberger des patients augmente de façon exponentielle. En 1913, la colonie de Dun compte plus de 1 000 malades mentaux pour environ 4 000 habitants. Appelé aujourd'hui « Accueil familial thérapeutique », ce mode de soins existe toujours à Dun, même si les patients y sont moins nombreux qu'autrefois.En s'appuyant sur les archives hospitalières et sur des témoignages de patients, de familles d'accueil, de villageois, Juliette Rigondet raconte l'histoire de ce lieu à part dans la psychiatrie française et reconstitue l'existence de ces hommes et de ces femmes qui ont fait partie, jusqu'à leur mort, de la vie quotidienne des Dunois. Elle nourrit ainsi la réflexion sur ce que notre société fait des « fous » et de l'Autre.Sujet - Nom commun: Accueil familial thérapeutique -- France -- Dun-sur-Auron (Cher ; région) -- 20e siècle | Désinstitutionnalisation (psychiatrie) -- France -- Dun-sur-Auron (Cher ; région) Sujet - Forme: Récits personnelsType de document | Site actuel | Cote | Statut | Notes | Date de retour prévue |
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Livre | Bibliothèque Universitaire Mohamed Sekkat Rez de chaussee | 362.196 800944 RIG (Parcourir l'étagère) | Disponible | New 2020 |
Bibliographie pages 300-303
À la fin du xixe siècle, face à la faillite de l'asile où l'on retient, plus qu'on soigne, les « aliénés » dans des établissements surpeuplés, des psychiatres réfléchissent à une solution alternative. Pourquoi ne pas faire sortir de ces hôpitaux les « incurables tranquilles » en les installant, contre rétribution, dans des familles, à la campagne ?Le conseil général de la Seine décide, en 1891, de tenter l'expérience. Un an plus tard, la petite ville de Dun-sur-Auron, dans le Cher, est choisie pour accueillir, « à titre d'essai », la première « colonie familiale pour aliénés » en France. L'essai est si concluant que le nombre de familles prêtes à héberger des patients augmente de façon exponentielle. En 1913, la colonie de Dun compte plus de 1 000 malades mentaux pour environ 4 000 habitants. Appelé aujourd'hui « Accueil familial thérapeutique », ce mode de soins existe toujours à Dun, même si les patients y sont moins nombreux qu'autrefois.En s'appuyant sur les archives hospitalières et sur des témoignages de patients, de familles d'accueil, de villageois, Juliette Rigondet raconte l'histoire de ce lieu à part dans la psychiatrie française et reconstitue l'existence de ces hommes et de ces femmes qui ont fait partie, jusqu'à leur mort, de la vie quotidienne des Dunois. Elle nourrit ainsi la réflexion sur ce que notre société fait des « fous » et de l'Autre
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