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106 _ar
200 1 _aAlbertine disparue
_bLLR
_fMarcel Proust
_gÉdition présentée, établie et annotée par anne cbevalier
205 _aNouvelle édition revue
210 _a[Paris]
_cGallimard
_dDL 2017
_dCop 1992
_dimpr 2017
215 _a1 volume de XXXV-364 pages
_cCouverture illustrée en couleurs.
_d18 cm.
225 2 _aCollection Folio
_v2139
300 _aBibliographie pages [306]-307. Notes
330 _aMademoiselle Albertine est partie !» Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation sans s'être revus était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais conclu que je ne voulais plus la voir, que je ne l'aimais plus. Mais ces mots : «Mademoiselle Albertine est partie» venaient de produire dans mon cœur une souffrance telle que je sentais que je ne pourrais pas y résister plus longtemps. Ainsi ce que j'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie
410 _0001031902
_tCollection Folio
_x0768-0732
_v2139
517 _aÀ la recherche du temps perdu
675 _a823
_vÉd. 1967
676 _a800
700 _aProust
_bMarcel
_f1871-1922
_4070
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_aChevalier
_bAnne
_f1935-....
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_bAbes
_c20171021
_gAFNOR